Comment la lecture a changé ma vie.

Il y a dix ans, j’étais bien loin d’imaginer que j’aurai pu lire tous les livres que j’ai déjà découverts aujourd’hui. Entre mon métier d’instituteur et ma petite entreprise de restaurateur de maisons abandonnées, il n’y avait aucune place pour la lecture. L’arrivée de ma princesse dans mon existence à fort heureusement mis de l’ordre dans tout ça ! Elle m’a fait comprendre que je ne pouvais pas continuer à fuir ma réalité en travaillant comme un forcené ! Quand on fuit la réalité de la vie par le travail, il faut un certain temps pour revenir à l’équilibre. D’abord, pour terminer ce sur quoi on s’est engagé et pour lequel on se croit indispensable, mais surtout appréhender la peur du vide et la culpabilité de ne plus être actif physiquement ! Ce sur quoi j’ai encore du mal aujourd’hui, mais sans doute que je n’arriverai jamais à totalement me guérir de ce traumatisme !

Comme un compromis, plutôt que de ne rien faire, je me suis dit que je pouvais remplir ces petits moments d’arrêt « obligé » avec de la lecture ! J’ai commencé par le journal le Soir, c’était difficile de me concentrer ! D’accepter de perdre mon temps en lisant. Et puis les nouvelles sont ce qu’elles sont ! Je ne peux vraiment pas dire que la lecture du journal m’apportait une vision optimiste du monde, mais je devenais incollable sur l’actualité !

Un an s’est écoulé, mais j’avais envie d’autre chose. Un vendredi, alors que j’allais pour dix heures à l’école, je me souviens avoir écouté, à la radio, l’interview de Raphaëlle Giordano qui présentait son livre : « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une ». Moi qui sortais à peine de dix ans d’enfer c’était la révélation. Je restais dans ma camionnette pour écouter jusqu’au bout, malgré les appels répétés me demandant pourquoi j’étais en retard. J’avais enfin un point de départ pour entreprendre une nouvelle aventure de vie ! Mais l’histoire ne s’arrête pas là !

Quelques mois plus tard, alors que nous étions en transit à Canet en Roussillon, j’attendais ma petite famille allée au ravitaillement dans une supérette face à la plage. Poussé bien malgré moi, j’entre dans une librairie juste à côté. Il était là, je n’ai vu que lui ! Franchement, à croire que les rayons du soleil se sont concentrés à cet endroit du présentoir pour me dire « Vas-y Fred, c’est pour toi ! Ton chemin est là ! Fais ce premier pas ! Je suis sorti de la librairie, mon trésor à la main, j’étais fier comme un paon. C’était la première fois que je choisissais un livre pour moi ! un livre qui m’inspirait ! Serait-il le premier d’une longue série ? Je ne le savais pas encore. Il était porteur de mes espoirs de changement ! je l’ai sans doute idéalisé, mais l’essentiel était là pour me propulser sur le chemin du développement personnel.

Poursuivant nos vacances en Espagne et rejoignant nos compagnons de voyage, je me souviens avoir eu cette conversation avec mon meilleur ami. Allongé sur un transat sous un parasol, face à une mer bleu turquoise : « Tu sais Manu, je ne peux pas continuer à travailler comme ça ! Je veux utiliser mon temps autrement ! Je ne sais pas comment ! je ne sais pas combien de temps ça prendra ! mais je veux faire autre chose de ma vie. Il m’a regardé bizarrement pensant que le soleil avait sans doute frappé trop fort… Moi j’avais des larmes plein les yeux ! c’était magnifique ! ce livre avait ouvert une porte, celle du développement personnel et des prémices d’un nouveau chapitre de vie !

Derrière cette porte j’ai déroulé un grand tapis rouge pour les livres.

De retour à la maison, je me suis mis tout de suite quelques règles à respecter. D’abord de bien sélectionner et me renseigner sur les livres que je voulais lire. Ensuite de ne pas lire que des romans, mais d’aller aussi chercher des méthodes, des techniques que d’autres ont mis en place avant moi pour obtenir ce que j’aimerais développer en lisant !

M’imposer un livre par mois me semblait un bon deal, mais c’était à l’époque intenable. D’abord parce que ma vitesse de lecture n’était pas suffisante pour des livres de technique qui sont en général bien épais et puis je mettais la lecture comme dernière chose à effectuer au bout de la journée ! Souvent je me retrouvais endormi sur les mots, ce qui fit que la première année, je n’ai lu que huit livres.  

La deuxième année, c’était certain, je ferais mieux. Je me suis imposé de tenir des résumés au bout de mes lectures. Lire pour lire n’a pas vraiment beaucoup de sens ! Savez-vous que l’on ne retient que dix pour cent de ce qu’on lit ? En rédigeant une synthèse, on peut espérer retenir trente pour cent. En expliquant aux autres ce que l’on a lu cinquante pour cent ! J’ai rarement l’occasion d’expliquer aux autres le fruit de mes lectures, mais ça pourrait aussi arriver bientôt sur ce site.

La troisième année j’ai voulu accélérer ma vitesse de lecture j’ai forcément trouvé des ouvrages sur le sujet et je me suis contraint à certaines règles. Mais avec le temps je me suis dit que j’étais déjà suffisamment en compétition et que je n’allais pas me gâcher le plaisir de lire et me mettre la pression du toujours plus vite et de la performance comme dans ma vie de tous les jours !

Les années suivantes, je me suis juste donné comme règle que je devais faire mieux que l’année précédente, et j’ai maintenu les résumés de chacun des livres ! Je me suis aussi dit que lire c’était bien, mais agir c’était encore mieux. Donc chaque fois que j’en termine un, je cherche les éléments que je pourrais appliquer à ma vie et si pas l’employer tel quel, comment je pourrais l’adapter pour en faire une nouvelle habitude et poursuivre mon développement personnel. Là je peux vous dire que ça fait une énorme différence.

Cette année, j’ai fait de la lecture un élément de mon essentiel, ça veut dire que de la dernière chose que je faisais dans ma journée, elle est passée prioritaire, je lis chaque jour au minimum trente minutes. Les week-ends et pendant les vacances, ma journée commence par ce moment de lecture. Parfois je lis deux livres en même temps un technique et un roman et ce n’est que du plaisir. Les synthétiser m’aide à en sortir l’essence et dresser la liste de ce que je veux en appliquer m’aide dans mes coachings. Lire c’est devenu aussi important dans ma vie que de faire du sport ou de manger en qualité ! Je pense que ça fait partie aujourd’hui de mon équilibre. Lire m’a ouvert l’esprit, rendu plus résiliant, a augmenté ma mémoire, ma capacité de concentration, développé mes compétences, étoffé mon vocabulaire, amélioré mon orthographe et n’est pas étranger à mon envie d’écrire.

La lecture me permet de multiplier mes connaissances et mes savoir-faire. En lisant le parcours de personnes inspirantes, c’est comme si j’avais la chance de parler en tête à tête avec elle. J’ai un accès direct à leur cerveau, à leur façon de voir le monde, à leurs rêves. J’ai même parfois des monologues avec elle, mais vous allez penser que je deviens fou !

Je vous vois me poser la question si mes livres sont plutôt papiers ou numérique ?

La question est complexe ! L’amoureux de la nature devrait vous dire numérique pour la préservation des arbres pour les produits utilisés pour blanchir le papier, jais essayé des versions numériques, mais être en contact physique avec le livre offre quelque chose de particulier. Se voir progresser, avancer de feuille en feuille, de chapitre en chapitre, la vitesse qui s’invite quand on arrive à la fin. C’est un sentiment particulier que ne peut vous procure le numérique. Puis il y a deux autres aspects qui me font pencher pour le livre papier. Quand on a terminé un livre, c’est un sentiment incroyable de le transmettre à un ami pour qu’il le découvre aussi ! Il a pris la valeur du temps que l’on a passé avec lui, des idées qu’il a suscitées et des émotions qu’il a générées. Il y a de la vie dans ce livre papier, car je me le suis approprié et en plus je peux échanger sur les idées avec la personne !

Dernièrement est arrivé chez moi un livre qui n’intéressait pas la personne qui le possédait… Mon épouse l’a lu, elle l’a trouvé magnifique. Je l’ai lu et l’ai trouvé extraordinaire. Ses pages sont jaunies, ça faisait sans doute dix ans qu’il était prisonnier dans une bibliothèque particulière et avait atterri par hasard chez la personne qui nous l’a donné… Pourquoi est-il arrivé chez nous ? Je ne sais pas. Jamais je n’aurai pensé à l’acheter même si j’en connaissais le concept. Ce qui est certain c’est que je vais vous en parler bientôt et que je sais déjà à qui je vais le proposer pour qu’il puisse, à son tour, faire opérer sa magie ! C’est un cadeau magnifique, non ? (lire :Ho’oponopono : Une pratique ancestrale pour élever notre niveau vibratoire. – Nos états d’Am’s (nosetadam.com))

Enfin, je voudrais terminer cet article par des chiffres. Lire un livre par mois, ça peut paraitre insignifiant. Ça fait donc douze livres par an et plus de cent livres en dix ans… Qui deviendrez-vous après toutes ces lectures ciblées ? Pensez-vous qu’il puisse avoir une différence entre une personne qui a lu tous ces livres et une autre personne qui ne le ferait pas ?

Le changement s’opère en douceur, mais il est là, indéniable. Le livre est un trésor pour qui sait en utiliser les pépites dont il est parsemé. En investissant du temps sur soi au travers de la lecture, nous nous ouvrons le plus beau des chemins vers le développement personnel !

C’est rare que je prenne le temps de vous parler de moi ; mais j’espère à mon tour vous donner l’envie au travers de ma lecture de prendre ce chemin de votre évolution comme l’a fait pour moi, sans le savoir, Raphaëlle Giordano et son livre magique.(voir Raphaëlle Giordano : un voyage vers l’épanouissement personnel. – Nos états d’Am’s (nosetadam.com))

À très vite pour la suite !