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Comment vaincre nos croyances limitantes et débloquer notre plein potentiel

Les croyances limitantes sont ces idées profondément ancrées en nous qui freinent notre épanouissement personnel et professionnel. Elles conditionnent nos choix, influencent nos actions et nous enferment parfois dans des schémas répétitifs. Mais comment se forment-elles ? Que nous apprennent les neurosciences sur leur fonctionnement ? Qui sont les experts capables de nous aider à les identifier ? Et surtout, comment s’en libérer ?

Dans cet article, nous allons explorer ces questions en profondeur et découvrir cinq méthodes efficaces pour transformer notre état d’esprit et surmonter ces barrières invisibles qui nous freinent.

Qu’est-ce qu’une croyance limitante ?

Une croyance limitante est une pensée ou une conviction qui restreint nos possibilités et notre potentiel. Elle se manifeste par des affirmations comme :

 

«Je ne suis pas assez intelligent(e) pour réussir.»

«Je n’ai pas de talent pour parler en public.»

«L’argent est une source de problèmes.»

«Je ne pourrai jamais changer.»

«Les filles sont toutes des…»

 

Ces croyances se répètent de manière automatique et finissent par orienter nos comportements et nos décisions. Elles s’opposent aux croyances dynamisantes, qui au contraire, nous poussent à aller de l’avant et à croire en nos capacités. Elles façonnent la perception que nous avons de nous-mêmes et du monde qui nous entoure, et influencent directement notre niveau de confiance en soi, nos ambitions et notre capacité à saisir les opportunités.

Howard Schultz est issu d’un milieu pauvre, il croyait d’abord que le succès était réservé aux riches. Il a dépassé cette croyance pour transformer Starbucks en une marque mondiale.

 

Comment se forment les croyances limitantes ?

 

Nos croyances prennent racine dans notre passé, notre environnement et nos expériences de vie. Plusieurs facteurs influencent leur construction :

 

L’enfance et l’éducation : Nos parents, enseignants et figures d’autorité jouent un rôle déterminant dans l’implantation de nos premières croyances. Si un enfant entend souvent « tu es nul en mathématiques », il risque de l’intérioriser et d’y croire à l’âge adulte.

Recalé de l’équipe de basket de son lycée, Michael Jordan aurait pu penser qu’il n’était pas fait pour le sport. Au lieu de cela, il a transformé cet échec en motivation et est devenu une légende du basketball.

Les expériences passées : Une expérience d’échec peut générer une croyance limitante, comme « je ne suis pas fait(e) pour entreprendre » après un premier projet infructueux. L’impact émotionnel de ces expériences renforce ces croyances et nous pousse à éviter certaines situations par peur d’un nouvel échec.

 

La société et la culture : Les normes culturelles et sociales influencent nos croyances. Par exemple, certaines sociétés encouragent la stabilité financière au détriment de la prise de risque, ce qui peut nourrir des peurs et des limites. De même, des croyances sur le rôle des hommes et des femmes dans la société peuvent freiner l’ambition ou limiter les choix de carrière.

 

Les médias et l’environnement : Les messages véhiculés par les films, la publicité et les réseaux sociaux renforcent certaines croyances sur la beauté, la réussite ou la valeur personnelle. Une exposition continue à des idéaux inatteignables peut altérer l’estime de soi et nous faire croire que nous ne sommes pas « assez » pour réussir.

Refusée par 12 maisons d’édition J.K. Rowling est en grande précarité financière, elle aurait pu croire qu’elle n’avait aucun avenir en tant qu’écrivaine. Elle a persisté et Harry Potter est devenu un phénomène mondial.

 

Ce que disent les neurosciences sur les croyances limitantes.

 

Les neurosciences nous aident à comprendre comment ces croyances se fixent dans notre cerveau et comment les modifier. Voici quelques éléments clés :

 

La plasticité neuronale : Notre cerveau est capable de se restructurer en permanence. Chaque fois que nous répétons une pensée, nous renforçons les connexions neuronales associées. Inversement, en introduisant de nouvelles pensées, nous pouvons modifier ces connexions et transformer nos croyances.

 

Le biais de confirmation : Nous avons tendance à chercher des informations qui confirment ce que nous croyons déjà. Si nous pensons que nous sommes « nuls en mathématiques », nous focaliserons sur nos erreurs plutôt que sur nos progrès.

Écarté de sa propre entreprise, Steve Jobs aurait pu croire qu’il était fini. Au lieu de cela, il a fondé Pixar et racheté Apple, puis transformé l’industrie technologique.

L’impact des émotions : Nos croyances sont souvent liées à des émotions fortes. Une expérience douloureuse va marquer notre cerveau et générer une croyance difficile à déloger.

Le rôle de l’amygdale : Cette région du cerveau liée aux émotions enregistre les événements négatifs de manière plus forte que les positifs. C’est pourquoi nous avons tendance à retenir nos échecs plus intensément que nos réussites.

 

Ce que dit la PNL sur les croyances limitantes.

 

La Programmation neurolinguistique (PNL) est une approche qui permet de comprendre et de modifier nos schémas de pensée. Selon la PNL, une croyance limitante est une généralisation que nous faisons à partir d’expériences passées. Elle est souvent construite sur des distorsions cognitives et des associations erronées.

La PNL propose plusieurs techniques pour identifier et transformer ces croyances :

Le recadrage : Il s’agit de changer la signification que nous donnons à une expérience en adoptant un nouveau point de vue.

Par exemple, voir un échec non comme une preuve d’incompétence, mais comme un apprentissage.

Les ancrages : Cette méthode permet d’associer un état émotionnel positif à une situation qui génère normalement une croyance limitante.

La dissociation : cette technique consiste à revoir une situation passée sous un angle neutre ou extérieur pour réduire son impact émotionnel.

Les affirmations guidées : En modifiant la structure du langage, il est possible de reformuler une croyance limitante en croyance dynamisante.

 

5 méthodes pour changer votre état d’esprit

 

  • Identifions et remettons en question nos croyances.

Notons nos croyances limitantes et demandons-nous :

Quelle est l’origine de cette croyance?

Est-ce une vérité absolue ou une perception subjective?

Quelles preuves ai-je qui contredisent cette croyance?

 

  • Devenons des adeptes des affirmations positives.

Remplacez une croyance limitante par une affirmation constructive.

Par exemple, remplaçons « Je suis nul(le) en Mathématiques » par « J’apprends progressivement les maths et je m’améliore chaque jour ». Répétons cette affirmation quotidiennement.

 

  • Apprenons à visualiser le succès.

Imaginez-vous en train de réussir dans la situation qui vous bloque. Ressentez l’assurance, la sérénité et la compétence. Cette technique permet au cerveau de recréer des connexions neuronales positives.

 

  • Changeons notre environnement.

Entourez-vous de personnes positives qui vous encouragent et qui croient en votre potentiel. L’environnement social influence grandement notre perception de nous-mêmes.

 

  • Passons à l’action.

La meilleure façon de déconstruire une croyance limitante est de la défier. Fixez-vous de petits défis pour démontrer que cette croyance est erronée. Chaque succès renforce votre nouvelle croyance.

 

Pour terminer, voici un exercice interactif et identifions et dépassons nos croyances limitantes.

 

Prenons un carnet et répondons honnêtement aux questions suivantes pour identifier nos croyances limitantes et amorcer un changement positif :

 

  1. Prenons conscience.

 

Dans quel domaine de ma vie est-ce que je ressens un blocage ou une frustration récurrente?

Quelle phrase négative me répété-je souvent à propos de moi-même (ex. : «Je ne suis pas assez bon(ne)…», «Ce n’est pas fait pour moi»)?

Si un ami me disait cela de lui-même, que lui répondrais-je?

 

  1. Découvrons l’Origine et pourquoi nous l’avons validé.

Depuis quand est-ce que je crois cela? Quelle a été la première expérience qui m’a amené à penser ainsi?

Est-ce une croyance que j’ai adoptée moi-même ou que quelqu’un (parents, enseignants, amis, société) m’a transmise?

Ai-je déjà vu quelqu’un dans une situation similaire dépasser ce type de croyance et réussir?

 

  1. Mesurons les conséquences.

Comment cette croyance influence-t-elle mes choix et mes comportements au quotidien?

Quelles opportunités ai-je ratées à cause de cette croyance?

Qu’est-ce que cela me coûte en termes de stress ou de regrets?

 

  1. Envisageons de transformer cette croyance.

Est-ce une vérité absolue ou seulement une perception subjective?

Quelle serait une version plus positive et aidante de cette croyance?

Si je devais remplacer cette croyance limitante par une affirmation dynamisante, quelle serait-elle?

 

  1. Passons à l’action.

Quel petit pas puis-je faire aujourd’hui pour contredire cette croyance?

Quelle preuve tangible puis-je rassembler pour prouver que cette croyance n’est pas vraie?

Comment puis-je réagir différemment la prochaine fois qu’elle surgira dans mon esprit?

 

Changer ses croyances limitantes est un processus progressif qui demande de la prise de conscience, de la volonté et de l’action. Grâce aux neurosciences et aux méthodes de développement personnel, il est possible de reprogrammer son cerveau et d’adopter un état d’esprit plus constructif. En appliquant ce questionnement, vous pourrez transformer votre perception de vous-même et ouvrir la voie à de nouvelles opportunités. Vous découvrirez qu’en remplaçant vos croyances limitantes par des pensées plus stimulantes, vous développerez un potentiel insoupçonné qui vous mènera vers une vie plus épanouie et réussie.

 

 

À très vite pour la suite.

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