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Peut-on toujours être de bonne humeur ?

Il y a des matins où tout semble couler de source : un rayon de soleil perce le ciel gris de ma Belgique natale, le thé a un goût de victoire fruitée, et même le miroir me trouve une allure athlétique.

Et puis, il y a les autres jours. Ceux où l’humeur s’alourdit sans prévenir, où le monde paraît trop bruyant, trop sale, trop rapide ou trop exigeant. Ces jours où, même sans vraie raison, le cœur traîne des pieds.

Alors une question surgit, parfois murmurée, parfois criée :

Peut-on toujours être de bonne humeur?

Et surtout, faut-il l’être ? Est-ce un signe de sagesse ou une illusion entretenue à coups de citations Instagram ? Est-ce une quête saine ou une injonction toxique qui nous empêche d’accueillir notre humanité dans toute sa palette émotionnelle ?

Dans cet article, nous allons interroger cette aspiration collective à la bonne humeur permanente.

Nous allons voir en quoi notre humeur est influencée biologiquement, psychologiquement, socialement et surtout, ce que nous pouvons faire, concrètement et consciemment, pour ne plus la subir, mais la traverser avec lucidité.

Non pas pour viser un bonheur de façade, mais pour cultiver un état intérieur plus stable, plus libre, plus aligné.

Car peut-être que la vraie question n’est pas «Comment être toujours de bonne humeur?», mais bien : «Comment rester en paix avec ce que nous traversons de la vie?»

1.      Une question aussi banale que profonde : pourquoi vouloir être toujours de bonne humeur ?

 

La bonne humeur est devenue une sorte de Graal moderne. Dans un monde où la performance, l’efficacité et l’image occupent une place centrale, être souriant, avenant, positif en toutes circonstances, semble être la norme attendue. Un gage de bonne santé mentale, de réussite sociale, voire de spiritualité bien huilée.

Mais au fond, d’où vient ce désir ou cette pression d’être constamment le sourire aux lèvres ?

À force de voir des sourires affichés sur les réseaux sociaux, dans les publicités ou dans certains discours de développement personnel, nous avons fini par croire qu’il était non seulement possible, mais souhaitable d’être heureux et léger tout le temps.

Or, cette vision simplifiée de la vie émotionnelle est une illusion dangereuse. Elle nie notre complexité humaine, et crée une forme de culpabilité émotionnelle :

«Si je ne suis pas joyeux aujourd’hui, c’est que quelque chose cloche chez moi.»

Dans bien des milieux, notamment professionnels, la bonne humeur est valorisée comme une compétence. On attend de nous que nous soyons « positifs », « enthousiastes », « inspirants ».

Mais cette attente peut vite devenir un masque. Elle nous pousse à cacher ce que nous ressentons vraiment, à faire semblant, à jouer un rôle.

Et ce décalage entre ce que nous vivons intérieurement et ce que nous affichons extérieurement peut, à terme, générer une fatigue émotionnelle, voire un malaise identitaire.

Au fond, ce que nous cherchons peut-être, ce n’est pas la bonne humeur… mais la paix intérieure, le calme, la stabilité émotionnelle.

Et cela n’implique pas d’être toujours joyeux. Cela implique surtout d’être en accord avec soi, de ne pas se battre contre ce que nous ressentons, de ne pas nous juger à chaque variation émotionnelle.

Peut-être que nous gagnerions à remplacer la question «Suis-je de bonne humeur aujourd’hui?» par une autre, plus profonde :

«Suis-je en train d’habiter pleinement ce que je ressens, sans fuir ni condamner?»

 

2. La bonne humeur : état passager ou compétence durable ?

 

À première vue, la bonne humeur semble être un état d’âme imprévisible, capricieux, dépendant du climat, de nos hormones, ou du sourire de la boulangère.

Mais si l’on y regarde de plus près, une question se pose : la bonne humeur est-elle seulement le fruit du hasard ? Où peut-elle se cultiver, s’entretenir, comme une compétence de vie ?

 

  • Une émotion passagère… influencée par mille facteurs.

Notre humeur fluctue. Elle est sensible aux cycles biologiques (sommeil, alimentation, hormones), aux événements extérieurs (une contrariété, une bonne nouvelle), mais aussi à nos pensées du moment, nos souvenirs activés, notre environnement sonore, lumineux, humain.

Un exemple simple : une nuit trop courte, un embouteillage imprévu ou une remarque blessante suffisent à altérer notre état intérieur.

Nous sommes des êtres sensibles, perméables, traversés en permanence par des vagues émotionnelles. Et cela est normal.

Le problème, ce n’est pas que l’humeur change. Le problème, c’est que nous croyons que ces changements nous définissent, qu’ils sont le reflet de notre valeur ou de notre stabilité. Et c’est là que commence la confusion.

 

  • Une construction intérieure façonnée par nos pensées.

En réalité, ce qui impacte le plus notre humeur, ce ne sont pas tant les événements que la manière dont nous les interprétons.

Une même situation peut susciter chez deux personnes des humeurs opposées, selon leurs croyances, leurs attentes ou leur dialogue intérieur.

C’est ici que la PNL, la psychologie cognitive ou même les traditions philosophiques rejoignent les neurosciences :

Ce sont nos pensées qui colorent notre humeur.

Ainsi, nous ne pouvons pas toujours choisir ce qui nous arrive.

Mais nous pouvons observer ce que nous nous racontons sur ce qui nous arrive.

Et là réside notre liberté intérieure.

 

  • Humeur et habitudes : un cercle vertueux (ou vicieux).

À force de réagir toujours de la même manière, nous installons des « autoroutes neuronales » : des boucles automatiques entre certaines pensées et certaines humeurs.

Mais la bonne nouvelle, c’est que ces chemins peuvent être redessinés.

À travers nos routines, nos rituels, nos choix de vie… nous pouvons nourrir un terrain plus propice à la bonne humeur.

 

Quelques exemples simples :

Le mouvement physique régulier (marche, danse, sport doux).

L’exposition à la lumière naturelle.

La gratitude quotidienne.

Le fait de s’entourer de personnes équilibrées et bienveillantes.

Un usage plus conscient des écrans et des réseaux sociaux.

Ces choix ne garantissent pas une bonne humeur constante… mais ils rendent son retour plus facile et plus fréquent.

 

  • La bonne humeur : un état à provoquer plus qu’à attendre.

Plutôt que d’attendre « d’être de bonne humeur pour agir », peut-être pourrions-nous adopter l’attitude inverse :

 

Agir pour nourrir une humeur plus agréable, plus paisible, plus disponible.

C’est là que notre responsabilité entre en jeu. Non pas pour nier ce que nous ressentons, mais pour cesser de le subir. Non pas pour « faire semblant », mais pour devenir des acteurs conscients de notre vie intérieure.

 

3. Faut-il chercher à être de bonne humeur… ou à être aligné ?

 

Et si nous nous trompions d’objectif ?

Et si, à force de courir après une humeur agréable, nous perdions de vue ce qui nous rend vraiment vivants, libres, et profondément ancrés dans notre réalité ?

Car la bonne humeur n’est pas toujours le reflet d’un bien-être authentique.

Elle peut être feinte, forcée, ou conditionnée.

Alors que l’alignement, cette cohérence intérieure entre ce que nous pensons, ressentons et faisons, ne triche pas. Il ne dépend pas du sourire affiché, mais du sens incarné.

 

  • Le piège de la « tyrannie du positif »

Il y a aujourd’hui, dans le monde du développement personnel (et même parfois dans la psychologie populaire), une sorte d’injonction à la positivité.

On valorise la pensée positive, l’optimisme, les affirmations joyeuses. Mais mal comprises, ces démarches peuvent devenir des injonctions déguisées à taire nos émotions :

 

«Tu dois voir le bon côté des choses.»

«Reste positif quoi qu’il arrive.»

«Tout est une opportunité, même la douleur.»

 

Ces phrases, bien qu’intentionnées, peuvent faire plus de mal que de bien.

Car elles nous poussent à nier ce qui est, à censurer notre ressenti sous prétexte de sagesse.

Or, tout ce qui est nié ne disparaît pas… ça s’enfouit, ça se durcit, ça finit par ressortir autrement.

 

  • Le stoïcisme : non pas la bonne humeur, mais la maîtrise de soi.

Le stoïcisme ne cherche pas à rendre les humains « heureux » au sens moderne du terme. Il ne promet pas une joie permanente ni un état émotionnel stable et euphorique.

Ce qu’il propose, c’est bien plus précieux :

Une paix intérieure basée sur la lucidité, la responsabilité, et l’acceptation de ce que nous ne contrôlons pas.

Épictète, Marc Aurèle, Sénèque… tous rappellent une vérité simple :

Nous ne contrôlons ni les événements, ni les autres, ni les émotions qui nous traversent.

Mais nous pouvons apprendre à contrôler nos jugements, nos interprétations, et nos réponses.

Cette posture nous libère de la dépendance à une humeur idéale.

Elle nous reconnecte à un cap plus fiable : notre alignement intérieur.

 

Et si nous visions plutôt l’alignement à la bonne humeur ?  

Être aligné, c’est ne pas se trahir, même quand l’émotion est inconfortable.

C’est rester fidèle à nos valeurs, même quand l’envie est absente.

C’est reconnaître nos émotions sans leur donner le pouvoir de dicter nos actions.

 

Alors que la bonne humeur fluctue, l’alignement se construit.

Jour après jour, dans nos choix, nos actes, notre manière d’habiter le monde.

Il est possible d’être en colère, triste ou fatigué… tout en restant aligné.

Et souvent, c’est ce qui nous permet de retrouver plus facilement un état de paix ou de joie, non pas comme objectif, mais comme conséquence. C’est un changement profond pour notre boussole intérieure.

 

Ce que nous cherchons vraiment, ce n’est peut-être pas la bonne humeur… mais la justesse

Et cette justesse, nous la trouvons lorsque nous cessons de lutter contre ce que nous ressentons.

Lorsque nous remplaçons la question «comment me sentir mieux?» par «comment être vrai dans ce que je traverse?»

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez lire : comment distinguer ce qui dépend de nous : le guide complet pour reprendre le contrôle de notre vie. — Nos états d’Am’s

4. Les obstacles à la bonne humeur (et comment les dépasser intelligemment).

 

Si la bonne humeur est parfois un état naturel, elle est souvent entravée par des mécanismes subtils, des habitudes mentales, ou des conditions de vie que nous avons peu appris à observer.

Dans cette partie, explorons les principaux freins à une humeur apaisée, et comment les dépasser sans tomber dans le piège du contrôle absolu ni celui de la résignation.

 

  1. Les pensées automatiques : quand notre cerveau sabote l’instant.

Notre esprit n’est pas un spectateur neutre. Il commente, interprète, juge en permanence, souvent sans que nous en ayons conscience.

Ces pensées rapides, souvent négatives ou limitantes, façonnent notre perception du monde… et donc notre humeur.

Quelques exemples familiers :

«Il m’ignore, donc je ne compte pas.»

«Je n’y arriverai jamais.»

«C’est toujours pareil, ça ne changera pas.»

Ces pensées ne sont pas toujours vraies, mais elles génèrent des émotions réelles. Et ces émotions colorent toute notre journée.

–> Apprendre à identifier, nommer et questionner ces pensées automatiques.

La méthode des « 4 questions » de Byron Katie, la thérapie cognitive ou la simple écriture peuvent déjà faire un pas immense vers la clarté.

Vous pouvez lire aussi : Comment apprendre à aimer ce qui est ? — Nos états d’Am’s

 

  1. La rumination : tourner en rond dans l’invisible

Ressasser un événement, un conflit ou une erreur passée, c’est comme se promener dans un labyrinthe sans issue.

Et plus nous ruminons, plus l’humeur s’alourdit, jusqu’à devenir une brume constante qui affecte notre énergie.

La rumination donne l’impression d’agir, on « réfléchit », mais en réalité, elle nous éloigne de l’action constructive.

 

–> Remettre du corps et du présent.

Sortir marcher, respirer profondément, appeler un ami, écrire une action concrète à poser. Rien ne coupe mieux une boucle mentale que le mouvement.

 

  1. La contagion émotionnelle : ce que nous absorbons sans le vouloir.

L’humeur des autres est contagieuse.

Un collègue râleur, un environnement tendu, une série anxiogène ou des réseaux sociaux saturés d’indignation suffisent à faire basculer notre humeur.

Nous pensons être imperméables, mais notre système nerveux capte, absorbe, imite.

 

–> Devenir conscient de ce à quoi nous nous exposons.

Cela ne veut pas dire fuir tout ce qui est négatif, mais choisir avec lucidité ce qui nourrit, ce qui draine, et ce qui mérite notre attention.

 

  1. L’identification à son humeur : « je suis » au lieu de « je ressens ».

Dire «je suis de mauvaise humeur» revient souvent à croire que c’est toute notre identité qui est altérée.

Mais cette fusion est piégeuse : elle nous enferme dans un état comme s’il était permanent.

 

–> Opérer un simple déplacement linguistique.

Passer de «Je suis triste» à «Je ressens de la tristesse».

Ou de «Je suis démotivé» à «En ce moment, je traverse un moment de démotivation».

 

Ce glissement de langage change tout. Il remet l’émotion à sa juste place : un mouvement intérieur et non une étiquette.

 

  1. Le manque d’outils pour réguler son état intérieur.

On ne nous a pas appris à habiter nos émotions, à les observer sans jugement, ni à réguler notre état intérieur.

Alors, souvent, on compense : on mange, on scrolle, on évite, on s’agite.

Mais plus nous agissons sans conscience, plus nous nous éloignons de la régulation naturelle de notre humeur.

 

–> Développer une boîte à outils émotionnels personnelle.

 

Respirations simples (ex. cohérence cardiaque).

Rituels d’ancrage (musique, étirement, méditation express).

Micro-pauses dans la journée.

Écriture intuitive ou journaling.

Moments d’écoute silencieuse de ce que l’on ressent vraiment.

 

Ces clés ne sont pas des remèdes miracles, mais des appuis concrets pour redevenir acteur de notre météo intérieure, sans chercher à tout contrôler. Car l’objectif n’est pas d’être toujours de bonne humeur, mais d’être de plus en plus libre face à nos humeurs.

6.      Et si la bonne humeur se cultivait ?

 

Nous l’avons vu : la bonne humeur n’est pas un état permanent ni une obligation morale. Elle n’est pas non plus une loterie émotionnelle.

Elle peut être envisagée comme un terrain à nourrir, un climat intérieur que l’on entretient jour après jour, un peu comme un jardin.

Et dans ce jardin, il ne s’agit pas de forcer les fleurs à pousser… mais d’en créer les conditions.

 

  • Une humeur plus légère commence par des micro-choix quotidiens.

Le grand piège, c’est de croire qu’il faut un grand changement pour aller mieux.

En réalité, notre humeur est influencée par une série de petits gestes répétés, souvent anodins, mais puissants :

 

  • Se lever à heure régulière, dans une intention claire.
  • S’exposer à la lumière naturelle dès le matin.
  • Bouger le corps, même 5 minutes.
  • Prendre un vrai petit déjeuner ou un moment de calme avant d’attaquer la journée.
  • Ralentir sur les écrans, surtout au réveil et au coucher.
  • Dire bonjour sincèrement aux personnes que nous croisons dans notre environnement.
  • Faire une pause de gratitude le soir : 3 choses simples vécues dans la journée.

 

Ces micro-gestes, qu’un à un j’ai ajoutés à ma vie, sont comme des graines. Ils n’ont pas un effet immédiat spectaculaire, mais ils modifient en profondeur notre terrain émotionnel.

 

  • La loi du petit pas : avancer sans se juger.

La bonne humeur ne se commande pas. Mais elle vient plus souvent à la rencontre de ceux qui marchent vers elle.

Et ce pas peut être minuscule. Ce peut être :

 

  • Ne pas répondre tout de suite à une provocation
  • Boire un verre d’eau au lieu d’un café de plus
  • Prendre une vraie respiration avant d’ouvrir un email stressant
  • Écrire une phrase sincère dans un carnet avant de dormir

 

Cela peut paraître insignifiant, mais ce sont ces petits pas répétés qui changent notre disposition intérieure.

Nous n’avons pas besoin de nous transformer. Seulement de nous ajuster, pas à pas.

 

  • Authenticité et humeur choisie : une posture à développer.

Cultiver la bonne humeur ne signifie pas fuir nos émotions désagréables. Cela signifie développer une posture intérieure qui permet de les traverser avec davantage de recul, d’ouverture, voir même d’humour et d’auto-dérision.

 

Être en colère, triste ou inquiet ne signifie pas que notre journée est fichue.

Cela signifie seulement que notre météo intérieure varie… et que nous pouvons l’accompagner au lieu de la subir.

Il est possible d’apprendre à se mettre en disponibilité pour une humeur plus légère, non pas en forçant l’émotion, mais en changeant notre posture :

 

  • En respirant avec ce qui est là
  • En ralentissant le rythme
  • En se connectant à quelque chose de plus grand que nous (la nature, une cause, une prière, une intention)

 

  • Choisir ce que nous nourrissons

Finalement, la bonne humeur ne se décrète pas. Mais elle se prépare, se facilite, s’invite… quand nous cessons de courir après elle et que nous choisissons de nourrir ce qui lui ouvre la porte :

 

  • La présence
  • La gratitude
  • Le mouvement
  • Le sens
  • Le lien humain sincère

 

C’est un jardin intérieur. Et ce jardin, il pousse mieux quand nous cessons de le piétiner avec nos exigences.

Conclusion : Et toi, quelle humeur choisis-tu de nourrir ?

 

Alors, peut-on toujours être de bonne humeur ?

La réponse honnête est non et c’est une bonne nouvelle.

Car notre valeur ne se mesure pas à la constance de notre sourire ni à notre capacité à camoufler ce qui nous traverse.

Ce qui compte vraiment, c’est notre posture intérieure face à ce que nous ressentons.

Ce n’est pas d’être toujours joyeux, mais d’être toujours vivant, toujours présent, toujours responsable.

Être humain, c’est traverser des variations.

Être libre, c’est ne pas s’y réduire.

Être aligné, c’est marcher en accord avec ce qui est juste pour nous, même quand l’humeur n’est pas au beau fixe.

 

Nous pouvons tous cultiver un terrain plus fertile pour une humeur apaisée :

En choisissant ce que nous pensons, ce que nous répétons, ce que nous regardons.

En nous exposant à ce qui élève plutôt qu’à ce qui divise.

En faisant de petits gestes une routine de présence.

En arrêtant de croire qu’une mauvaise humeur est une faute à corriger, plutôt qu’un signal à écouter.

 

Et toi, quelle est l’humeur que tu veux nourrir aujourd’hui?

 

Un bon point de départ pourrait être cette simple question :

«Quel est le plus petit geste que je peux faire maintenant pour alléger mon climat intérieur?»

Nous n’avons pas besoin d’être parfaits.

Seulement d’être attentifs et de cultiver, patiemment, un état d’être plus libre, plus vrai… plus nôtre.

 

À très vite pour la suite.

Envie de poursuivre votre lecture  : Les bienfaits de la méditation expliqués par les neurosciences (et comment bien débuter) — Nos états d’Am’s

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