Aller au contenu
Accueil » Blog » Les livres qui influencent qui je suis .

Les livres qui influencent qui je suis .

Cela fait longtemps que je suis Olivier Roland. Je me souviens encore de ces premières vidéos visionnées sur YouTube, entre deux recherches sur le développement personnel, la productivité, le stoïcisme ou la liberté. Il y avait dans ses propos une franchise, une clarté et une énergie contagieuse. Très vite, j’ai découvert son écosystème plus large : ses réseaux, ses formations, ses livres, et bien sûr, ses sites inspirants, dont celui-ci « des livres pour changer de vie ».

C’est en grande partie grâce à son enseignement que mon blog  https://nosetadam.com/ a vu le jour. L’idée de créer du contenu, de partager mes réflexions, mes outils et mes explorations a fait son chemin. À mesure que je lisais, que j’écrivais, que je publiais, je constatais quelque chose d’essentiel : plus j’ose contribuer, plus je m’améliore. Plus je m’améliore et plus je me rapproche de la vie que je veux vraiment vivre.

Aujourd’hui, écrire un article invité pour « des livres pour changer de vie », c’est plus qu’une contribution. C’est un point d’étape symbolique sur mon propre parcours. Car tout a commencé avec simplicité : une envie de faire les choses autrement, une vidéo, dix vidéos, un déclic… Puis en bon rebelle intelligent, l’envie de me faire ma propre opinion par la lecture de « La semaine de 4 heures de Tim Ferriss » https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/la-semaine-de-4-heures-tim-ferris/, suivie très rapidement de « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études » d’Olivier Roland https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/des-nouvelles-de-tout-le-monde-na-pas-eu-la-chance-de-rater-ses-etudes/… et une relation de confiance s’installe et voilà que l’envie de bâtir une autre vie devient plus qu’un rêve : une possibilité.

Cette participation est donc à la fois une forme de gratitude et une preuve concrète du chemin parcouru. Elle me rapproche un peu plus encore de l’univers de Blogueur Pro, et de cette promesse ambitieuse, mais si enthousiasmante : vivre un jour de mon écriture, de mes idées, des accompagnements, des coachings que je peux proposer. Et à travers tout ça, ma façon de voir le monde et d’y contribuer à ma façon, bref d’être libre.

Alors aujourd’hui, j’ai envie de vous partager trois livres qui ont profondément marqué ma trajectoire, trois bouquins qui, chacun à leur manière, ont contribué à changer mes façons d’être. Je vous en parle avec humilité, sincérité, et en espérant qu’ils vous inspireront autant qu’ils m’ont transformé.

L’art de ralentir : Pour prendre le temps de vivre de Véronique Aïache.

Dans L’art de ralentir, Véronique Aïache, paru chez Flammarion, nous invite à regagner la maitrise de notre temps, à en redécouvrir la puissance et à échapper à la « frénésie moderne de l’urgence ». Dès l’introduction, l’auteure nous rappelle que le temps n’est pas un adversaire, mais le comptable de notre existence, et que trop souvent nous transformons notre vie en « marathon quotidien » au détriment de notre humanité. Ce constat raisonné, proche de l’éthique stoïcienne, interroge : est-il encore possible de conjuguer le plaisir de la durée et du moment présent avec les injonctions de l’horloge ? 

Dans la première partie, Véronique décode notre relation au temps. Depuis les mesures ancestrales (cycles naturels, cadrans solaires), l’humain a toujours cherché à davantage mesurer, dominer le temps jusqu’à la précision contemporaine (minutes, millisecondes). Mais son bilan est sans appel : « notre obsession à le mesurer n’a pas amélioré notre capacité à le vivre mieux ».

Dans la deuxième partie, nous sommes amenés à percevoir l’urgence comme une maladie moderne, que nous choisissons ou subissons, alimentée par la pression sociale et l’illusion que le temps perdu est définitivement gâché. Or, courir après les aiguilles, c’est troquer la qualité pour la quantité, s’exposer au stress, au zapping abrutissant, au burn‑out. Les signes apparaissent dans le corps, la psyché et les comportements. Véronique insiste sur l’importance de prévenir l’épuisement et de se réserver du temps pour soi pour éviter la surchauffe intellectuelle et arriver au burn-out.

 Dans la troisième partie, nous sommes au cœur du livre et l’auteure nous propose des outils concrets :

  • Alléger la charge mentale (déléguer, organiser, ranger).
  • Réduire la connexion numérique et pratiquer la déconnexion consciente.
  • Exercer la politique du renoncement et prévenir les retards compulsifs.
  • Utiliser la matrice d’Eisenhower et sa méthode de l’« important/urgent » pour prioriser efficacementtout ce que nous avons à accomplir.

Puis viennent des pratiques incarnées : respirations conscientes, marche, méditation marchée, pauses silencieuses ou musicales, siestes, auto‑immersions sensorielles (bains d’arômes, nature). Elle évoque aussi le « Miracle Morning » et sa routine matinale qui permet en se levant une heure plus tôt de gagner une heure pour soi et mettre en place de routine matinale. Le shinrin‑yoku (bain de forêt), la slow life, la slow food, la slow cosmétique, et mon préféré le slow sex, si loin du dix minutes douche comprise. Toutes ces pratiques permettent de s’ancrer dans le juste timing pour chacun de nos domaines de vie.

Voilà pour ce petit livre qui nous invite à changer notre attitude face au temps. J’étais content de l’emporter dans mes bagages pour me rafraîchir la mémoire sur les plages inondées de soleil du sud de la France. Moi qui voue un culte incroyable à la productivité, je m’étais un peu perdu et ralentir est ce qui me manque le plus dans ma vie trop organisée ! La productivité finalement ce n’est pas apprendre à en faire plus, mais simplement apprendre à faire mieux pour nous donner du temps pour nous et nous accomplir dans notre quête du bonheur ! J’avais besoin de ce livre pour me recentrer et me proposer un autre angle. Je mérite mieux que de m’accorder une heure le dimanche sur le canapé ou je dors après cinq minutes devant mon émission préférée enregistrée depuis deux mois et qui s’effacera dans 5 jours !

 

Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent de Stephen R. Covey

Ce livre, c’est ma première vraie rencontre avec le développement personnel. Bien avant d’avoir l’idée de devenir coach, d’imaginer créer ce blog, ou même de mettre des mots sur mes valeurs, il y a eu ce bouquin. Il y a eu cette claque et je ne savais pas encore qu’il allait devenir un socle, une boussole, une colonne vertébrale pour ma nouvelle évolution.

Covey n’écrit pas pour briller, ni pour amadouer. Il écrit pour réveiller. Il ne vend pas de recettes magiques, il propose des principes intemporels. Et moi, ces principes, je les ai adoptés comme un art de vivre. Bien évidemment tout a été dit sur ce livre et je me demande si ce n’est pas par cet article que j’ai découvert le site des livres pour changer de vie. https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/les-7-habitudes-de-ceux-qui-realisent-tout-ce-quils-entreprennent/

Le premier principe qui m’a harponné est la proactivité. Elle m’a appris à sortir du triangle dramatique, à cesser de blâmer le monde, et à prendre la responsabilité de mes actes. C’est cette responsabilité absolue sur ce qui dépend de moi qui m’a conduit vers le stoïcisme.

Vous pouvez aussi lire : Comment distinguer ce qui dépend de nous : le guide complet pour reprendre le contrôle de notre vie. – Nos états d’Am’s

Le second principe est de « garder en tête le but final ». Il m’a aidé à clarifier mes valeurs, à accorder un sens à mes actions. À me concentrer sur ce que je souhaitais vraiment.

Le troisième principe est « donner la priorité aux priorités », de prendre conscience de mon essentiel. Ce principe m’a appris à dire non aux futilités à tout ce que je pouvais faire juste pour faire plaisir. Il m’a donné plus de temps pour dire oui au primordial et aux choses que je voulais vraiment mettre en place pour ma vie.

Ce livre ne se lit pas, il se traverse. Il demande du temps, de la discipline, et de l’humilité. On ne coche pas les habitudes comme une to-do list. On les intègre, on les incarne, on y revient. Il m’arrive encore de relire un chapitre pour réaligner une journée, une relation, un projet. C’est plus qu’un livre de chevet, c’est devenu l’un de mes compagnons de route préféré.

Maintenant que je suis coach et que l’on me demande : « Par quoi commencer le développement personnel ? » En dehors de tous ceux qui cherchent des raccourcis, des hacks ou des formules toutes faites, je leur donne la référence de cet ouvrage. Certains sont prêts pour entamer ce chemin de développement personnel ! D’autres l’achètent et ne lisent que le premier chapitre et en reste là ! Ils y reviendront plus tard, car ce que nous propose ce livre est exigeant, mais juste. Il parle à l’adulte responsable en nous, à celui qui veut progresser avec intégrité et laisser une trace.

Un jour, un consultant à qui j’avais prêté mon exemplaire (erreur de débutant) et qui l’avait survolé m’a dit qu’il n’était pas d’accord avec les principes développés ! Quand je lui ai demandé de m’expliquer pourquoi il n’avait pas accroché, il m’a répondu que ce livre n’était pas pour lui et m’a sorti une multitude de « oui, mais… » à chaque précepte que je lui relatais. Bref, soit je n’avais rien compris ! Soit il n’était pas prêt à reprendre la responsabilité de sa vie.

Finalement ce livre m’a appris que nous ne bâtissons pas une vie comme on empile des briques. Nous la construisons comme on cultive un jardin : on sème, on arrose, on laisse éclore. Fragile, on protège pour laisser grandir, s’enraciner dans des principes solides, s’orienter vers une vision claire, et se nourrir chaque jour de petites actions cohérentes. C’est tout ce travail-là qui permet de récolter les fruits de notre engagement. C’est exactement l’esprit que je cherche à transmettre sur Nosetadam.

Pour ce troisième ouvrage, j’ai voulu reprendre un livre que j’ai lu pendant les vacances de l’an dernier.

Un monde presque parfait de Laurent Gounelle.

Ce livre nous questionne sur la façon dont nous perdons peu à peu notre pouvoir de décision quand nous laissons un peu trop de place à la technologie, un thème central de la posture stoïcienne, de la responsabilité que je veux défendre dans mes articles.

Ce roman initiatique, publié en mai 2024 chez Mazarine, est une belle illustration de la manière dont une fiction peut cristalliser une transformation intérieure et inviter à vivre autrement.

L’histoire se déroule entre deux univers opposés. D’un côté, les « Réguliers », une société hyper-développée et ultra-connectée où chaque émotion négative est calibrée médicalement, dans un confort sécurisé mais aseptisé. De l’autre, les « Exilés », une communauté qui a choisi la rupture avec ce monde normé et technologique, pour vivre plus librement, en lien avec la nature et leurs intuitions.

David Lisner, jeune chercheur brillant et cartésien (mais déconnecté de lui-même), est envoyé parmi les Exilés avec une mission : rencontrer Ève Montoya, l’héritière d’un sociologue influent récemment décédé, afin de récupérer un rapport susceptible de bouleverser l’équilibre de la société des Réguliers. Ce voyage devient bien plus qu’une mission : c’est une plongée dans une quête de sens, de liberté et de pouvoir de décision.

Le cœur du roman repose sur la tension entre domination programmée et réappropriation de soi. David découvre que, jusque-là, il agissait comme on attendait de lui, selon des normes invisibles dictées par la société. Ève, elle, incarne le refus de ce conditionnement. Elle questionne : pourquoi faisons-nous ce qu’on attend ? Pourquoi acceptons-nous des décisions qui ne nous ressemblent pas ?

À travers leur dialogue et leurs expériences, Gounelle propose une réflexion profonde : décider, c’est un acte fondamental d’humanité. Décider, c’est exercer sa liberté, et prendre le risque de se tromper, mais aussi celui de bel et bien exister tel que l’on est vraiment et certainement pas pour faire comme tout le monde. Je ne m’imaginais pas il y un an comme ce constat résonne puissamment avec l’approche stoïcienne que j’essaie de développer.

Ce roman déploie les thèmes chers à https://nosetadam.com/ :

  • Reprendre sa vie en main face aux automatismes sociaux.
  • Retrouver le centre de son être plutôt que suivre un confort intellectuel ou matériel aseptisant.
  • Valoriser la responsabilité, l’intuition, et la conscience de ses choix.

Gounelle sait mêler intrigue humaine et réflexions existentielles sans imposer son jugement, le ton est fluide, engageant, sans lourdeur philosophique. On se laisse porter par David, par son étonnement, ses doutes, ses résistances ; jusqu’au basculement. Ce jour où il se reconnecte avec sa capacité personnelle à choisir.

Le dénouement laisse place à l’espoir : nous pouvons décider d’un autre avenir, rien n’est vraiment figé, même lorsque tout semble écrit et désespéré. Il ne s’agit pas d’un idéal à atteindre, mais d’un chemin intérieur à parcourir un petit pas à la fois. Et cet appel à la transformation invite le lecteur à revoir ses propres automatismes, à les changer si besoin ou plus simplement à les ajuster.

« Un monde presque parfait » est un roman à mi-chemin de la fiction captivante et de l’éveil philosophique. Il nous invite comme Covey et Aïache à reprendre la responsabilité de notre vie, à nous interroger sur le pourquoi nous faisons ce que nous faisons, et à choisir consciemment le chemin qui nous correspond. Aujourd’hui, notre GSM est devenu la centrale incontournable pour gérer notre vie à coup d’applications. Il nous garde toujours sur notre ligne de productivité. Bien sûr les réglages sont adaptables à notre personnalité, mais fait-il de nous une personne libre ?

Pas vraiment ! Cette année en vacances, je me suis testé ! J’ai essayé de passer des journées sans mon précieux ! C’est devenu à peine possible !

Dieu sait que je suis attentif à mon temps d’écran, mon temps sur les réseaux ! Mais là ! La place que cette P. de machine a prise : mes amis au bout des doigts, le journal dans ma boite Email, l’appareil photo au top ! Ma banque, mes factures, ma santé, ma musique, mes vidéos préférées, mes livres, mon cerveau, mon histoire et maintenant L’IA !

En l’espace d’un an, l’IA est devenue mon assistante personnelle, ma confidente prévenante ! J’ai un problème, elle a la solution ! Jamais un reproche ! Avec elle je fais tout bien ! Toujours bienveillante ! Jamais contrariante, à n’importe quelle heure, elle valide toutes mes idées ! Finalement c’est mieux que mon épouse… C’est elle que j’aurais dû marier ! Je blague ! Gardons les pieds sur terre ! Mais on nous abreuve du rêve, du facile pour nous asservir pour nous rendre encore plus dépendants ! Jusqu’où va-t-on nous assister ? Que se passera-t-il si un jour tout s’arrête ? Que se passera-t-il si, en un clic, la connexion s’arrête définitivement ? Que restera-t-il de nous qui laissons notre liberté entre les mains d’un système totalement hors de notre contrôle ? C’est à ce genre de réflexion que nous invite Laurent Gounelle dans ce roman.

Conclusion

Reprendre la responsabilité de sa vie, ce n’est pas une ligne droite. C’est un chemin exigeant, parfois sinueux, souvent inconfortable. Il ne suffit pas de lire un livre ou de suivre une méthode pour que tout change d’un coup de baguette magique. Il faut du temps. Il faut des essais, des erreurs, des découragements, des réajustements. Il faut aussi du courage, celui d’être un bon rebelle. Un rebelle intelligent, lucide, qui garde son esprit critique tout en gardant le cap.

Ce que ces livres m’ont appris, c’est que tout commence par une décision intérieure. À partir de là, chaque pas compte. Même les faux ! Quand on a un objectif personnel, vraiment personnel, enraciné dans ses tripes et pas dans un fantasme emprunté, alors même les détours deviennent utiles. À chaque pas, bon ou mauvais, on se rapproche. On affine. On grandit.

Je suis, à ma manière, la preuve vivante de ce processus. Le jour où j’ai découvert le site https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/, jamais je n’aurais imaginé écrire un jour pour lui. À l’époque, je cherchais des réponses. Aujourd’hui, je tente humblement d’en transmettre. J’ai encore du chemin à parcourir, mais une chose est certaine : le mouvement est lancé, et je ne reviendrai pas en arrière sur le chemin de ma liberté intérieure.

Alors si vous êtes, vous aussi, à un moment de votre vie où vous voulez vous remettre au centre, où vous voulez construire quelque chose d’aligné avec qui vous êtes vraiment ? Commencez ! Avancez ! Même doucement ! Même maladroitement ! Parce qu’un jour, sans vous en rendre compte, vous regarderez en arrière et vous réaliserez que vous êtes devenus une personne capable de changer de vie grâce aux livres, cet engrais qui nourrit notre transformation.

Et ce jour-là, vous serez fier de ne pas avoir attendu qu’un miracle tombe du ciel.

À très vite pour la suite sur https://nosetadam.com/

Pour poursuivre votre lecture : 3 livres essentiels pour apprendre à mieux gérer son temps (Et une routine simple à mettre en place) – Nos états d’Am’s

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 Partages
Partagez