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Vivre vieux et en bonne santé : 10 habitudes de centenaires.

Qui parmi nous n’a jamais rêvé de vieillir sans perdre sa vitalité ? Souffler ses quatre-vingts, nonante, voire cent bougies… et être encore capable de marcher, de rire, de danser, de partager un repas avec ses proches, sans être prisonnier de la fatigue ou de la maladie ? Vieillir n’est pas une fatalité à subir, c’est aussi un art qui s’apprend, un chemin qui se prépare dès aujourd’hui.

Dans certaine partie du monde, il existe des endroits appelés les zones bleues, Okinawa au Japon, la Sardaigne en Italie, Nicoya au Costa Rica, Ikaria en Grèce, Loma Linda en Californie. Dans ces contrées on trouve une concentration étonnante de centenaires en bonne santé. Ces hommes et ces femmes ne possèdent pas un gène secret ou un élixir magique : leur longévité repose sur des habitudes de vie simples, accessibles à chacun de nous.

Et c’est là toute la bonne nouvelle : nous n’avons pas besoin de vivre sur une île grecque ou japonaise pour adopter leurs pratiques. Nous pouvons, dès maintenant, inspirer nos journées de ces petits gestes qui, accumulés, tracent la voie d’une vie plus longue et surtout plus belle.

Dans cet article, je vous propose de découvrir dix habitudes de centenaires : dix manières concrètes d’entretenir notre énergie, notre santé et notre joie de vivre. Pas des règles rigides, mais des invitations à repenser notre quotidien. Car pour moi vivre vieux, oui, mais vivre vieux, autonome et heureux, c’est là ma véritable ambition.

Et si nous commencions par la plus simple de toutes, celle qui ne demande aucun matériel, aucun abonnement, et que nous avons tous à portée de main : le mouvement naturel.

1.      Réapprendre à bouger naturellement.

Quand on pense à la longévité, nous imaginons souvent des régimes stricts, des compléments alimentaires coûteux ou des programmes sportifs dignes d’athlètes. Pourtant, dans les zones bleues, les centenaires n’ont rien de tout cela. Ils ne passent pas leurs journées à la salle de sport. Ils ne suivent pas de programmes intensifs de musculation ou de cardio. Leur secret est bien plus simple : ils bougent simplement.

Cela signifie qu’ils intègrent le mouvement dans leur vie quotidienne, sans effort particulier. Monte et descente des escaliers plutôt que prendre un ascenseur. Cultive un potager plutôt que de rester devant la télévision. Porte du bois pour alimenter leur feu plutôt que de regarder le pellet tomber lentement sur la flamme. Marche pour rendre visite à un voisin plutôt que de lui téléphoner. Balaye la terrasse plutôt que d’attendre que le service d’entretien passe. Prépare les repas en restant debout plutôt que d’attendre le passage du plateau tout préparé… Autant de gestes ordinaires qui, répétés jour après jour, entretiennent la force, la souplesse et l’endurance. J’ai une voisine comme ça, une vraie machine qui ne fait pas du tout son âge et qui me donne des leçons de vie chaque fois que j’ai la chance de parler avec elle.

Ce mouvement doux et constant est un antidote puissant contre la sédentarité moderne. Nos vies assises devant un écran nous volent insidieusement notre vitalité. La science est claire : rester actif, même légèrement, réduit drastiquement le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète ou encore de déclin cognitif.

Nous n’avons pas besoin de viser la performance. Ce qui compte, c’est la régularité et la simplicité et comme le dit le dicton : « Qui veut aller loin ménage sa monture. »

La première action concrète que nous devons mettre en place est de marcher davantage.

Une balade quotidienne de 20 à 30 minutes, c’est déjà un cadeau immense pour notre cœur, notre esprit et notre bonne humeur. Remplaçons une partie de nos trajets en voiture par quelques pas, utilisons les escaliers, mettons-nous à jardiner, retrouvons le plaisir de faire « un tour » après le repas. Bref, réapprenons à inscrire le mouvement dans le chapitre de nos journées. Car vieillir en bonne santé ne commence ps par des exploits sportifs : il commence par une simple marche, faite aujourd’hui, et répétée demain et tous les jours suivants.

si le sujet vous intéresse, vous pouvez lire : Comment la marche peut-elle changer notre vie ? – Nos états d’Am’s

2. Trouver le plaisir de manger sobrement.

Dans les zones bleues, l’alimentation n’est pas une affaire de régimes à la mode ni de restrictions temporaires. Les centenaires ne comptent pas les calories, ils n’épluchent pas les étiquettes d’aliments industriels, ils ne cherchent pas à « brûler » ce qu’ils mangent. Leur secret ? Une sobriété alimentaire qui s’inscrit naturellement dans leur mode de vie.

Cette sobriété repose sur deux principes simples : la qualité et la quantité modérée.
La qualité, parce que leurs repas sont composés de produits locaux, frais, peu transformés, souvent issus de leur propre potager ou de leur communauté. Pas de plats surgelés ultra-transformés, pas de snacks industriels dégoulinants de sauce épicée.
La quantité modérée, parce que manger à sa faim ne veut pas dire manger jusqu’à l’excès. Dans plusieurs de ces régions, on pratique intuitivement le fait de s’arrêter avant d’être rassasié.

Le contraste avec nos habitudes modernes est frappant. Trop souvent, nous mangeons vite, distraits, devant un écran ou sous le coup d’une émotion. Nous remplissons notre estomac alors qu’il aurait suffi de moins pour nourrir notre corps et préserver notre vitalité.
Les recherches en nutrition confirment que la restriction calorique légère est associée à une meilleure longévité et à un risque réduit de maladies chroniques.

La seconde action concrète est de retrouvons la conscience dans nos repas. 

Prenons le temps de savourer, de mâcher, de nous demander : « Ai-je encore faim, ou est-ce juste de l’habitude ? » Servons-nous des portions raisonnables, préférons des assiettes simples, mais nourrissantes, et écoutons ce signal intérieur qui nous indique le moment de poser la fourchette.

Manger sobrement, c’est redonner à l’alimentation sa vraie place : non pas un excès qui alourdit, mais une énergie qui nourrit et qui prolonge notre vie.

3. Suivre la règle du 80 % ou du Hara Hachi Bu

À Okinawa, les centenaires pratiquent une règle ancestrale : Hara Hachi Bu. Cette formule, répétée comme une sorte de mantra avant les repas, signifie littéralement : « Mange jusqu’à 80 % de ta satiété. » Autrement dit, arrête-toi avant d’être complètement rassasié.

Cette habitude, transmise de génération en génération, est l’un des secrets majeurs de leur longévité.
Pourquoi ? Parce que notre corps a besoin de temps pour envoyer au cerveau le signal de satiété.
En continuant à manger jusqu’à se sentir « plein », nous dépassons souvent nos besoins réels.
À long terme, cela fatigue notre organisme, augmente le stockage des graisses et favorise l’inflammation chronique, terrain propice à de nombreuses maladies.
Les Okinawaïens, eux, savent s’arrêter un peu avant. Résultat : un poids stable, une digestion plus légère, et un corps qui n’est pas en permanence surchargé.
La science confirme d’ailleurs que manger légèrement en dessous de sa satiété prolonge la durée de vie de nombreuses espèces, et tout indique que le principe s’applique aussi à nous.

La troisième Action à mettre en place est de se demander, la prochaine fois que nous sommes à table : « Ai-je vraiment encore faim ? ou est-ce juste de la gourmandise ? »

Testons le fait de laisser un petit espace dans notre estomac, sans culpabilité, et observons la différence : plus de légèreté, plus d’énergie, moins de somnolence après les repas.

Adopter Hara Hachi Bu, ce n’est pas se priver, c’est retrouver la sagesse de manger pour vivre, plutôt que de vivre pour manger.

4. Changer nos habitudes et augmenter notre part de légumes.

Dans toutes les zones bleues, l’assiette des centenaires a un point commun évident : elle est végétale. Les légumes, les fruits, les légumineuses, les céréales complètes, les herbes et les noix constituent la base de leur alimentation. La viande y est rare et servie plutôt comme un accompagnement occasionnel plutôt que l’aliment principal du repas.

Les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots) sont particulièrement présentes. Riches en fibres, en protéines et en minéraux, elles nourrissent durablement et participent à l’équilibre de la flore intestinale, un facteur aujourd’hui reconnu comme essentiel pour notre santé et notre longévité.
Les noix et les graines, consommées régulièrement, apportent de bons gras qui protègent le cœur et stimulent le cerveau.

Cette abondance de végétaux n’est pas qu’une question de nutriments : elle colore l’assiette, éveille les sens, et nous connecte à la nature qui nous nourrit. À l’inverse, dans nos sociétés modernes, nous avons souvent inversé la proportion : trop de viande, trop de produits laitiers, trop d’aliments transformés… et pas assez de cette vitalité que seules les plantes nous apportent.

La quatrième action est un profond changement de paradigme : cherchons à remplir nos assiettes de couleurs.

Plus il y a de teintes naturelles, plus nous avons de chances d’offrir à notre corps une variété de vitamines, de fibres et d’antioxydants. Introduisons des repas végétariens réguliers, faisons des légumineuses une habitude et gardons notre beau gros morceau de viande comme un plaisir ponctuel.

Privilégier la nourriture végétale, ce n’est pas seulement un choix nutritionnel : c’est une manière d’honorer la vie, de respecter la terre et de donner à notre corps le carburant le plus pur pour durer longtemps et en bonne santé.

5. Apprendre à boire avec modération.

Quand on observe les centenaires, on découvre une relation particulière avec les boissons. Ils ne consomment ni sodas sucrés, ni cocktails industriels, ni excès d’alcool. Leur secret réside dans une règle d’équilibre : boire avec modération, et toujours dans un esprit de convivialité.

En Sardaigne, on partage un verre de vin rouge local, riche en polyphénols, souvent accompagné d’un repas familial. À Okinawa, on privilégie le thé vert, bourré d’antioxydants. En Grèce, on déguste une tisane d’herbes sauvages, cueillies sur les collines. Chaque culture a ses rituels, mais tous partagent le même principe : la boisson est un moment de lien et de plaisir, jamais d’excès ni d’oubli de soi.

La science nous le rappelle : une consommation modérée d’alcool, dans un contexte social et joyeux, peut avoir certains bénéfices cardiovasculaires. Mais l’excès détruit tout : foie, cœur, cerveau, relations… Les centenaires ne boivent pas pour fuir, ils boivent pour célébrer. Et souvent, leur boisson la plus fidèle reste la plus simple et la plus vitale : l’eau.

La cinquième action indispensable pour augmenter notre longévité est de faire de l’eau notre boisson principale.


Offrons-nous un bon thé ou une infusion comme rituel apaisant. Et si nous choisissons de boire un verre de vin ou de bière, faisons-le en conscience, dans le partage, et plus jamais comme une habitude quotidienne mécanique.

Boire avec modération, c’est honorer notre corps tout en gardant le plaisir de trinquer à la vie. Car vivre vieux et heureux, ce n’est pas se priver de tout : c’est trouver le juste équilibre entre sobriété et célébration.

Conclusion de cette première partie.

Nous venons de parcourir ensemble cinq habitudes toutes simples, mais puissantes, qui constituent déjà un socle solide pour une vie plus longue et en meilleure santé : bouger naturellement, manger sobrement, s’arrêter avant la satiété, privilégier les légumes et boire avec modération. Rien de spectaculaire, rien d’impossible… juste des gestes du quotidien, à notre portée dès aujourd’hui. N’attendons pas demain pour commencer. Ce sont des décisions qui, répétées jour après jour, transforment profondément notre vitalité et notre avenir. La longévité n’est pas une course, c’est un chemin que nous pouvons tous emprunter, pas à pas.

Et le plus beau, c’est que ces habitudes ne demandent pas d’être parfaits. Il suffit de les intégrer peu à peu, en gardant le cap de la régularité plutôt que celui de la performance. C’est ainsi que nous pouvons, ensemble, écrire une histoire où vieillir devient synonyme de liberté, de joie et de force intérieure.

Très bientôt, nous poursuivrons ce voyage avec cinq autres habitudes inspirées des centenaires. Mon ambition ? Partager un maximum ces informations et faire de nous de futurs centenaires, mais surtout des centenaires autonomes, heureux, actifs et rayonnants. Mais j’avoue c’est un peu égoïste ! Je n’ai pas envie de terminer le seul centenaire du quartier. Ça n’aurait pas beaucoup de sens !

À très vite pour la suite

Envie d’en apprendre plus, vous pouvez lire : Comment garder un cerveau en pleine forme en vieillissant : vérités et fausses croyances – Nos états d’Am’s

2 commentaires sur “Vivre vieux et en bonne santé : 10 habitudes de centenaires.”

  1. Je te rejoins Fred. Je serais centenaire tout comme toi. Enfin, je ferai tout pour. Je vais suivre tes conseils que je fais déjà. 😜
    J’ai hâte de connaître les 5 autres habitudes.
    Merci, 😘

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